Noch ein Rückblick auf das Organisatorische (Sicherheit) des Spiels und die FCZ-Fans aus dem «Journal du Jura».
Kurzzusammenfassung: Die mit dem Extrazug angereisten FCZ-Fans hätten sich wie Schäflein verhalten, alles sei perfekt abgelaufen, sogar noch besser als erwartet, so der Sicherheitsverantwortliche des FC Tavannes/Tramelan, es sei das beabsichtigte Fest geworden. Man hätte mit 1500 bis 2000 Zuschauern gerechnet, gekommen seien schliesslich 2200. Das Budget sei somit gedeckt, man werde wohl sogar noch einen kleinen Gewinn machen.
Test sécuritaire passé avec mention
La tempête zurichoise qui devait, selon certains, balayer Tramelan n’a pas eu lieu. Et pour cause: les quelque 400 supporters du FC Zurich qui avaient fait le déplacement hier à l’Allianz Suisse Stadium pour soutenir leur équipe favorite se sont comportés comme des agneaux. «Tout s’est vraiment parfaitement déroulé au niveau de la sécurité», se félicite Blaise Ducommun, responsable de la sécurité au sein du comité d’organisation mis en place par le FC Tavannes/Tramelan pour le match des 32es de finale de la Coupe de Suisse.
Il faut dire que vu la réputation sulfureuse que traînent certains ultras du club zurichois, les craintes étaient bien réelles: la commune avait d’ailleurs demandé aux riverains du stade de retirer leur voiture du secteur, ainsi que tout ce qui aurait pu servir de projectiles aux éventuels fans mal intentionnés, comme des pots de fleurs ou des objets décoratifs. «Les fans du FCZ s’étaient déplacés à Tramelan dans l’optique de faire la fête, pas de tout casser. C’était un élément essentiel et cela nous a beaucoup facilité la tâche», poursuit Blaise Ducommun.
Cortège dans le calme
Un dispositif de sécurité considérable avait été mis en place pour éviter tout débordement. Ainsi, outre les 25 membres de la société Securitas positionnés à l’intérieur du stade, une centaine d’agents de police avaient été mobilisés, avec pour consigne d’être le plus discret possible et de n’intervenir qu’en cas de besoin. Les pompiers étaient aussi sur place au cas où des engins pyrotechniques auraient été utilisés, ce qui n’a pas été le cas.
Arrivés à Tavannes par un train spécial parti peu après midi des bords de la Limmat, les fans zurichois ont rallié Tramelan par un train des Chemins de fer du Jura, 50 minutes avant le début du match. Leur cortège jusqu’au stade s’est déroulé dans le calme. Bis repetita mais en sens inverse au retour, où certains ont préféré utiliser un train de ligne plutôt qu’un convoi qui leur était réservé pour rejoindre Tavannes. De quoi étonner quelques passagers, mais rien de bien méchant.
A Tavannes, quelques fans zurichois qui avaient assisté au match ont profité de la Fête des Saisons qui battait son plein pour prolonger la fête. «Mais, selon mes informations, ils n’ont fait que passer et n’étaient aucunement mal intentionnés. Tous ont finalement repris un autre train plus tard», souligne Blaise Ducommun, qui tire un bilan sécuritaire positif: «Cela c’est passé encore mieux qu’espéré.»
S’ils ont passé le test de la sécurité avec mention, les dirigeants du FCTT affichaient également un large sourire au moment d’évoquer les autres aspects qui entouraient la manifestation. «Nous comptions sur la présence de 1500 à 2000 spectateurs. En voir 2200 nous a réjouis au plus haut point. L’engouement qui a entouré cette rencontre étaient vraiment fabuleux», applaudit le président du club de 2e ligue inter, Loïc Châtelain.
Petit bénéfice en vue
Le budget nécessaire à la tenue de cette rencontre de gala, qui oscillait entre 80 000 et 100 000 francs, sera donc couvert. Il en résultera même un petit bénéfice. «Mais il ne sera pas mirobolant», coupe Loïc Châtelain, qui précise que les comptes seront faits dans la semaine. «Disons que le bénéfice que nous allons dégager est disproportionné par rapport à l’engagement des 150 bénévoles qui nous ont aidés à mettre sur pied cet événement. Je tiens d’ailleurs à leur tirer un grand coup de chapeau, car chacun y a mis du sien.»
Seul bémol de la journée, selon Loïc Châtelain, le fait que les organisateurs de la Fête des Saisons n’aient pas daigné, malgré les demandes du comité du FCTT, avancer l’heure du corso qui débutait à la même heure que le match. «Un match comme celui-là n’aura pas lieu chaque année. Cela aurait constitué une exception», regrette le président. Mais c’est bien, précise-t-il, le seul nuage noir d’une journée sinon parfaite...